Il y a 20 ans, le marché de l’électricité s’ouvrait à la concurrence. Des militants et militantes de tous horizons en profitent alors pour permettre à toutes et tous de s’impliquer, de se réapproprier les enjeux liés à la production et à la consommation de l’énergie, d’en faire un bien commun. Également, en montrant qu’un autre chemin est possible que celui du tout nucléaire, en développant la production d’énergies renouvelables.
Enercoop était née. Une coopérative d’intérêt collectif qui, lorsque l’on est client chez elle, permet d’investir à 100% dans les énergies renouvelables telles que le photovoltaïque, l’éolien, l’hydraulique et un peu de biomasse, en allant acheter en direct l’énergie à des producteurs d’énergie renouvelable en France, auprès d’un peu plus de 500 cycles de production, le plus possible en gouvernance locale.
Une société coopérative d’intérêt collectif, cela signifie que toutes les parties prenantes officient dans le projet : salariés, producteurs, clients, partenaires…
“On ne se contente pas de demander aux gens d’investir leur argent”, explique Béatrice Delpech. “On leur propose de devenir sociétaire, c’est à dire de devenir en quelque sorte propriétaires. Ils peuvent s’investir dans la gouvernance, participer aux assemblées générales et réfléchir aux orientations stratégiques ».
« On est un projet d’éducation populaire. On s’est créé parce que les gens étaient dépossédés des questions énergétiques alors même qu’on est très dépendant de l’énergie. Donc ça permet de redonner le pouvoir aux gens, mais aussi de se dire qu’il y a au moins un opérateur qui n’appartient pas à des actionnaires et n’est pas là pour maximiser ses profits mais qui est bien là dans un but d’intérêt général qui est de faire avancer la transition”.
Enercoop est également engagé dans la lutte contre la précarité énergétique, en France et dans le monde.