“On intervient au niveau de ce qu’on appelle l’éducation populaire”, explique Benjamin Lemoine. “On offre des services avec des professionnels et des bénévoles auprès des habitants. On gère des mini-crèches, un pôle insertion, un pôle formation, on propose de l’accueil de loisirs, on accompagne les jeunes à gagner en autonomie, notamment ceux qui sont déscolarisés, on leur propose des voyages humanitaires, on va aussi travailler sur les savoir-être, les savoir-faire, sur la parentalité”…. Ajoutez à cela des Repair cafés, des épiceries sociales, des jardins partagés…
Cela représente au total quelques 10 000 adhérents dans les 11 centres sociaux et socio-culturels de la région de Valenciennes, bien que la porte soit ouverte à toutes et tous, adhérent ou non, avec un accueil inconditionnel.
Les missions prévoient aussi un “aller vers” en direction des familles les plus isolées, les plus en difficulté, en installant des activités devant les écoles à l’heure de la sortie, dans les parcs, en proposant des balades à vélos, des biblio mobiles, des cafés en bas des immeubles.
“On est des observateurs locaux, et à ce titre, on arrive à faire remonter les problématiques des quartiers à nos partenaires institutionnels”, explique Benjamin Lemoine. “On essaie d’orienter les politiques publiques”. Et de citer les accompagnements mis en place à destination des seniors, de plus en plus nombreux dans ces quartiers populaires, ou encore le soutien à l’insertion professionnelle pour les publics les plus éloignés de l’emploi, là où France Travail et les missions locales peinent à toucher les habitants.