Le fonds de garantie des victimes (FGV) est un dispositif conçu pour indemniser les personnes ayant subi des préjudices liés à des infractions pénales lorsque les auteurs sont insolubles ou inconnus.
Créé en France, il agit comme un filet de sécurité en offrant une compensation financière dans une variété de situations, telles que les accidents de la route, les agressions, les actes de terrorisme et les infractions économiques.
Le FGV couvre une gamme étendue de dommages : frais médicaux, pertes de revenus, préjudices esthétiques et souffrances diverse. Il indemnise parfois même les proches des victimes décédées des suites d’une infraction pénale : “l’indemnisation française se veut complète car elle repose sur ce que les juristes appellent « la réparation intégrale des victimes”. C’est évidemment un concept abstrait, puisqu’on ne répare pas la souffrance, pas la perte d’un proche. » explique le directeur général du fond. Julien Rencki précise que cette aide financière est accompagnée d’une aide psychologique : « quand on dialogue avec elles, avec leur représentant, quand on mène des enquêtes, on constate que les victimes ont d’abord et avant tout besoin d’une relation, c’est à dire d’être accompagné par une vraie personne”.
Pour bénéficier de ce type d’indemnisation, il faut déposer une demande auprès du Fond de Garantie des Victimes dans un délai de trois ans suivant l’infraction. Cette demande est examinée par une commission qui évalue sa recevabilité et détermine le montant de l’indemnisation. A ce jour, 350 collaborateurs viennent en aide à 120 000 victimes chaque année.
Le FGV agit ainsi comme un dernier recours pour les victimes, intervenant lorsque d’autres mesures ne sont pas disponibles ou suffisantes.
En offrant un soutien financier aux victimes et à leurs proches, le Fond de Garantie des Victimes contribue à restaurer une certaine justice et à soulager les souffrances causées par les actes criminels.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances autour de cette thématique : https://www.airzen.fr/cette-association-vient-en-aide-aux-victimes-de-la-fracture-numerique/