Le logement est la première préoccupation des Français. Et pourtant, entre l’augmentation des loyers, la remontée des taux d’emprunts, la diminution des offres de location et l’explosion de la demande de logements sociaux…de plus en plus de français ont aujourd’hui du mal à se loger.
Et cela est d’autant plus compliqué, lorsque l’on est un nouvel arrivant avec un statut de réfugié ou bien d’étudiant étranger.
Face à cela, et faisant en parallèle le constat du nombre important de bâtiments inoccupés en France, Simon Guibert a décidé de créer Caracol afin de développer des colocations solidaires, dans des logements vides, transformés en lieu de vie de façon temporaire.
L’association signe ainsi des conventions d’occupations temporaires (d’une année minimum) avec les propriétaires de bâtiments vide, ce qui lui permet de « créer » de nouveaux logements et proposer à des colocataires des loyers relativement accessibles. Une stratégie efficace qui a permis à Caracol de loger 450 personnes depuis le lancement dont 200 personnes réfugiées.
L’objectif principal de cette association étant de permettre aux personnes en situation de précarité de trouver une stabilité temporaire pour pouvoir rebondir et s’installer de façon pérenne ensuite. Aujourd’hui, elle le prouve puisque Caracol permet ainsi à 95% de ses colocataires solidaires de trouver ensuite un logement durable après leur période de colocation.
De plus, ces solutions de colocation offrent également des environnements multiculturels qui ont « un impact fort dans la perception de l’autre », explique le fondateur de Caracol. Ayant lui-même fait l’expérience, au lancement de Caracol, de vivre dans deux collocations différentes, cela lui a permis de valider son intuition de départ : vivre ensemble, dans un mélange de culture au quotidien et chez soi, offre l’opportunité de changer de regard sur l’autre et permet une véritable ouverture d’esprit.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances autour de cette thématique : https://www.airzen.fr/colibree-fr-une-autre-idee-de-la-colocation-entre-les-generations/