“Notre métier, c’est d’acheter des immeubles, de les rénover, et ensuite de les louer à des prix les plus modérés possibles pour des acteurs engagés dans la transition écologique et sociale, ainsi que pour du logement. Et on intervient aussi beaucoup dans des projets de tiers-lieux, pour pouvoir redonner de la capacité d’agir dans des lieux d’action citoyenne, écologique et sociale”, résume Alexandre Born.
Pour ce faire, Bellevilles va tirer toutes les ficelles possibles pour arriver au prix le plus bas. Déjà, grâce à des propriétaires, des collectivités, des acteurs engagés, qui vont permettre les meilleures conditions de base. Ensuite, en essayant d’être le plus frugal possible dans la réhabilitation du bâti, sans pour autant rogner sur la dimension écologique, ni sur la dimension esthétique des lieux.
“On va avoir accès à des capitaux parfois plus patients. On va être un peu plus inventif, créatif. On va créer des surfaces supplémentaires. On va jouer avec toutes les clés de tous les acteurs de l’immobilier classique, mais dans un but différent”, explique Alexandre Born.
En bout de chaîne, le citoyen. Tout le monde peut acheter une action de la foncière Bellevilles, et ceci à partir de 100 €, via une plateforme digitale que l’on retrouve sur son site internet.
« C’est ce que j’appelle la capacité d’action en tant que citoyen”, explique Alexandre Born. “Aujourd’hui, si on veut agir, politiquement, on peut voter, on doit voter. Ensuite, on peut essayer de mieux consommer. C’est une autre façon de montrer son engagement et ça a un gros impact. Enfin, il s’agit de savoir comment placer notre argent pour permettre à des entreprises d’agir. Pas seulement pour Bellevilles, mais pour toute la société. Prendre conscience que le poids de son argent a un impact et un pouvoir”.