“Au début, on avait envie de résoudre le problème de la surconsommation d’électroménager”, explique Guy Pezaku. “Donc on s’est réunis avec mes 4 autres cofondateurs pour construire un service de réparation qui soit efficace partout en France avec des techniciens salariés”.
Un secteur, en effet, en pénurie de main d’œuvre, à laquelle les cofondateurs ont trouvé une solution : créer un organisme de formation, lequel permet aujourd’hui à quasiment 60% des Français de pouvoir trouver un technicien qui puisse se déplacer en 24 heures pour réparer son électroménager, devenant le leader de la réparation d’électroménager hors garantie en France. Des appareils réparés par Murfy dans plus de 83% des cas et, dans un cas sur deux, sans changer de pièce. “Parce que le meilleur frigo, c’est celui qui est dans notre cuisine”, résume Guy Pezaku.
“On s’est alors demandé comment faire aller plus loin dans notre mission sociale et environnementale”, raconte Guy Pezaku. “Et donc on a lancé des activités autour de l’énergie de la maison, l’installation et la maintenance de panneaux photovoltaïques, mais aussi de systèmes de chauffage type pompe à chaleur”.
La production d’un lave-linge, c’est à peu près 300 kg de CO2, qui comprend l’extraction de matière, la transformation, l’assemblage et la distribution. Lorsque l’on répare, on abaisse l’empreinte à 12 kg de CO2 émis. “Donc c’est à la fois une question de souveraineté française, d’autonomie des ménages et ça permet de réduire notre empreinte environnementale en limitant nos émissions de CO2”, précise Guy Pezaku.
“On fait partie de tout un mouvement d’entreprises qui essaient de faire bouger les choses et c’est la somme de tous les efforts collectifs qui crée du changement« , s’enthousiasme Guy Pezaku. « On est fiers de ce qu’on fait et c’est ce qui motive aussi nos équipes jour après jour. Depuis 30 ans, on explique à nos jeunes que le progrès c’est d’acheter des produits pas chers fabriqués à l’autre bout du monde, donc on a arrêté de se former aux métiers techniques. Développer ce genre de compétences dans les territoires, c’est un enjeu stratégique pour la France”.